Équilibre hormonal des femmes à 40 ans : signes de dérèglement et solutions
|
|
Temps de lecture 12 min
|
|
Temps de lecture 12 min
Purpause est une marque française, féministe et engagée dédiée à l'équilibre hormonal et émotionnel des femmes. Nos cures sont notées 5 étoiles par nos clientes. Elles sont naturelles, véganes, ultra-clean, sans aucun additif et avec 100% d'actifs pour des résultats optimum. En savoir plus
Tu as la quarantaine et tu vis des symptômes menstruels surprenants ? Cycles perturbés, crampes et douleurs de règles, règles abondantes ou irrégulières, seins douloureux, sommeil perturbé, maux de tête, fatigue, irritabilité, perte ou prise de poids ...
Mais, que t'arrive t'il ? Est-ce le stress ? Déjà la ménopause ?
Nombreuses sont les femmes* (*et personnes avec un utérus) à s’interroger sur tous ces symptômes qui surviennent vers 40 ans et ont un impact sur leur santé physique, psychologique et émotionnelle.
Ces symptômes sont souvent (et simplement) les conséquences des fluctuations hormonales - œstrogènes ou progestérone. Des fluctuations normales à partir d'un certain âge chez les femmes mais qui sont parfois mal diagnostiquées ou prises pour des conséquences du stress.
Vers 40 ans (et même avant), le corps peut commencer à subir des modifications hormonales, des dérèglements. Une étape de transition hormonale chez les femmes, normale mais moins connue que la ménopause : la préménopause.
Ton / ta gynécologue ou un.e endocrinologue sont tes meilleurs interlocuteur.ices pour t'aider à les identifier grâce à un bilan hormonal. Et, cet article va t'aider à y voir plus clair.
Quels changements peuvent t'aider face à ces perturbations hormonales. Quelles solutions pour atténuer les symptômes de ces changements ? Comment savoir si c'est une ménopause précoce ? Dans quelle phase de ta vie es-tu ? Dois-tu consulter un médecin ?
Voici nos réponses !
Sommaire
Le cycle menstruel est régi par deux hormones principales : la progestérone et les œstrogènes.
Ces hormones régissent les fonctions ovariennes, régulent notre cycle mais entraînent aussi des manifestations physiques et psychologiques avant et durant les règles.
Le premier signes d'une transition hormonale chez les femmes sera donc lié aux cycles menstruels :
On parle beaucoup ces temps-ce de la ménopause (âge moyen 55 ans). La ménopause correspond à l'arrêt définitif des règles depuis au moins un an et l'impossibilité de tomber enceinte.
Et, on englobe souvent dans ce terme beaucoup de choses : pré-ménopause, péri-ménopause, ménopause et post-ménopause.
Les femmes vivent de plus ou moins longues périodes de transitions hormonales jusqu'à la ménopause.
Les glandes du système endocrinien vieillissent au fil des années, ce qui entraîne la diminution puis l'arrêt de la production des hormones sexuelles féminines et provoque l'arrêt des menstruations et le rétrécissement des ovaires et de l’utérus.
La muqueuse vaginale devient plus fine, plus sèche et moins élastique. Ce qui provoque :
Les seins deviennent aussi moins fermes et plus fibreux, et ont tendance à s’affaisser.
Tout le fonctionnement de l'organisme est impacté :
Tout un programme !
Ces symptômes apparaissent progressivement plusieurs années avant la ménopause (de 45 à 55 ans)... De 7 à 10 ans avant la ménopause, soit dès 35 ans pour certaines : il s'agit de la pré-ménopause.
En préménopause, le cycle va devenir de plus en plus irrégulier. Au début, les cycles vont se raccourcir, puis s’allonger pour disparaitre complètement à la ménopause.
Cela est dû principalement aux taux d'hormones dans le sang qui varient, et à l’ovulation qui va être de moins en moins bonne qualité, voire inexistante sur certains cycles.
Progestérone et oestrogènes vont progressivement diminuer durant la pré-ménopause et se déséquilibrer. La présence d’œstrogènes (taux dans le sang) sera trop importante par rapport à la présence de progestérone. On parle d'hyper œstrogénie ou prédominance des oestrogènes.
Le déséquilibre et la variation des taux de ces deux hormones va impacter directement notre corps et notre cerveau (troubles cognitifs, émotionnels), et notre qualité de vie (de la vie sexuelle à la vie sociale).
Vers 35-40 ans, on parle plutôt de pré-ménopause ou de transition hormonale vers la ménopause. Les règles sont encore présentes mais la modification des taux d'hormones dans le sang entraînent différents symptômes (qui varient d'une personne à l'autre) :
Pour plus de détails, consulte notre dossier complet sur le préménopause, la péri-ménopause et la ménopause)
Pas de panique ! Tout ceci est parfaitement normal et surtout, il y a des traitements et des solutions naturelles pour bien vivre cette phase de transition hormonale qui fait partie de la vie !
On fait une petite aparté sur les changements physiques qui peuvent survenir avec ces changements hormonaux. Car, dans une société où jeunesse, minceur et beauté sont valorisées et où le physique des femmes est continuellement jaugé, ces changements sont parfois durs à vivre.
On élimine moins bien à 40 ans qu'à 20. 1 femme sur 2 va prendre du poids durant ces années de transition hormonale : entre 2 et 10 kilos ... plus de ventre, de hanches, moins de seins et de fesses.
Cette métamorphose n'est pas une fatalité. Une bonne hygiène de vie - alimentation, activité physique, sommeil - permet de garder sa silhouette mais surtout de se donner toutes les chance pour bien vivre cette période de pré-ménopause, ménopause et surtout "l'après" ménopause.
Les bouleversements hormonaux vont diminuer la masse musculaire chez les femmes. Or, plus l'organisme a du muscle, plus il puise dans les tissus adipeux (les graisses) pour ses dépenses énergétiques et plus il brûle de calories, en activité comme au repos... bref, plus le métabolisme est rapide.
FYI Le métabolisme désigne l'ensemble des processus chimiques (synthèses ou dégradations) qui se produisent lorsque le corps transforme les aliments en énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme (respiration, circulation sanguine, température corporelle, digestion, élimination, etc).
Mais, revenons à nos moutons (ou plutôt nos muscles). La perte musculaire a pour conséquences un ralentissement du métabolisme et une prise de poids.
Pour gagner en force, protéger ses os et éviter cette prise de poids, le renforcement musculaire est capital. On pense aux sports de charge (ou on porte/utilise au moins le poids de son corps) : marche, randonnée, musculation, pilates, yoga, tai shi ... Et sinon au vélo, à la natation, à l'aquagym ou à la course à pied.
La peau s'assèche, s'affine, et est plus marquée. De l'acné hormonale peut réapparaître. Les signes du temps risquent de devenir plus visibles, comme les rides, le relâchement de la peau autour du cou, les plis autour des yeux et de la bouche.
Les cheveux (comme les ongles) sont souvent plus secs, plus cassants, plus fins. Il peut y avoir aussi une chute de cheveux plus marquée. Les poils et les cheveux peuvent blanchir ou grisonner.
Les muqueuses aussi vont s'assécher : sécheresse vaginale, bouche sèche, yeux secs ...
Sur cette partie là, il y a une multitude de solutions pour accompagner ces changements, se sentir en accord avec soi et resplendissante. L'alimentation (toujours!), les compléments alimentaires peaux et cheveux, les soins cosmétiques, la luminothérapie, les massages du visage ou les traitements dermatologiques... ou les lubrifiants et les soins intimes.
Le premier réflexe est de s'intéresser aux dispositifs de contraception (si on souhaite en prendre une ou si on en prend une).
Ce n'est plus une pilule contraceptive à base d’œstrogènes qui est adaptée ou prescrite car cette hormone augmente les risques cardiovasculaires. Un progestatif, un dispositif hormonal voire un traitement hormonal substitutif (TSH) est plus adapté.
À partir de la quarantaine, les femmes sont plus exposées à l’hypertension. Une pilule ne contenant que des progestatifs ou encore un stérilet est souvent conseillé (consulte un professionnel de santé pour connaître la solution la plus adaptée pour toi).
À savoir : Avec l’âge, l’utérus devient fibreux et l’endométriose (inflammation de la muqueuse utérine) plus fréquente, ce qui peut entraîner des douleurs menstruelles marquées. De plus, les fibromes utérins se développent fréquemment chez les femmes entre 30 et 50 ans.
Maintenir une alimentation équilibrée , et adaptée à ta constitution, tes besoins et ton mode de vie (on ne parle pas de régime alimentaire mais de rééquilibrage alimentaire!)
Avoir une activité physique régulière pour réduire le risque de prise de poids et de perte de densité osseuse (risque d'ostéoporose). On en a parlé plus haut mais le renforcement musculaire, ESSENTIEL pour augmenter son métabolisme*, préparer les chamboulements physiques de la ménopause et "bien" vieillir.
Garder des horaires de coucher et lever régulier, pour préserver son sommeil (on a un guide sur le sujet avec plein de conseils!).
Apprendre à gérer son stress et prendre soin de sa santé mentale en pratiquant la relaxation, la méditation, le yoga ou toute autre activité.
Arrêter de fumer.
Not Today régule tes hormones, ton cycle et ton flux et réduit les troubles prémenstruels liés à la préménopause et à la prédominance des œstrogènes caractéristique de cette phase de vie.
Not Today peut être combinée avec Zen Master en cas de troubles émotionnels et cognitifs, ou à Glow Serum en cas d'acné hormonale et de changements de peau dûs aux hormones.
Composé de magnésium, de vitamine B6, de plantes et de tryptophane, ce complément apaise. Il agit positivement sur l'humeur, le moral et le sommeil. Il améliore mémoire et concentration.
Ce complément alimentaire concentre des actifs ultra-ciblés pour limiter les désagréments cutanés liés à un déséquilibre hormonal : sécheresse, signes de l'âge, acné hormonale...
Préménopause, péri-ménopause, ménopause .... c’est la vie ! Ce n’est PAS une maladie. C’est un moment de changement pour le corps, ni à craindre, ni à ignorer.
Nous sommes malheureusement conditionnées à redouter cette période à cause des changements physiques, des symptômes liés, des risques accrus de problèmes de santé...
La société l'a associé à des choses négatives (vieillissement, diminution de la performance, perte d'attrait physique et de pouvoir de séduction, inutilité puisque incapacité à procréer, etc.)
C’est un conditionnement, un biais qui ne reflète absolument pas notre réalité de femmes !
Cela peut être positif aussi.
D'abord, parce que la prise en charge 's'est améliorée. Préparer et accompagner cette transition hormonale, avec un spécialiste et des changements dans ton mode de vie, c'est mettre toutes les chances de ton côté pour t'assurer une transition douce et dans les meilleures conditions.
C’est aussi une vraie opportunité de savourer toute l'expérience acquise et vécue, de t'écouter et de mettre en place de bonnes habitudes.
D'autre part, il y a de plus en plus d'exemples de femmes ménopausées, actives, épanouies, rayonnantes, qui abordent ouvertement et positivement ce sujet et c'est tant mieux !
Diagnostic personnalisé, livres blancs, conseils, et surtout remèdes naturels : on a plus d'un tour dans notre sac pour t'aider à te sentir bien durant cette phase de transition.
Dosés pour les femmes, pensé par une femme, nos compléments alimentaires soutiennent ton organisme et t'aident à préserver ton équilibre hormonal, ton bien-être émotionnel et la santé de ta peau.
Cela varie d'une femme à l'autre, cela dépend du stock d'ovocytes de chacune, de l'âge des premières menstruations et de plein d'autres facteurs.
En effet, chaque femme, possède un stock de follicules ovariens. Ce sont des petits sacs situés dans les ovaires contenant les ovocytes. La qualité et la quantité de ces stocks varient selon chaque femme et se modifient au cours de la vie.
À la naissance, une petite fille possède plusieurs millions de follicules ovariens : entre 1 et 2 millions. Ces réserves évoluent pour atteindre quelques centaines de milliers à la puberté.
La ménopause correspond à l’épuisement de ce stock de follicules ovariens. Elle semble s’installer lorsque le nombre de follicules ovariens est inférieur à 1 000. C’est à partir de ce moment-là que les ovaires vont arrêter de produire des oestrogènes, d'où l’arrêt des menstruations ou aménorrhée.
Cet arrêt total des règles - sur 12 mois- survient entre 45 et 55 ans, et en moyenne à 51 ans. À 55 ans, la majorité des femmes sont ménopausées.. Après 55 ans, on parle de ménopause tardive.
La ménopause ne survient pas de manière abrupte. Il s’agit d’un phénomène durable précédé par une période de transition appelée préménopause.
Durant cette période, les ovaires continuent à produire des œstrogènes mais les réserves de follicules ovariens s’épuisent peu à peu. La pré-ménopause, d’une durée de 1 à 8 ans, arrive, elle, en moyenne entre 45 et 48 ans, bien que certaines femmes connaissent cette période dès 35-40 ans et d’autres seulement après 50 ans.
La préménopause se caractérise plus souvent, par un allongement des cycles menstruels et une diminution du flux menstruel.
Mais, certaines personnes menstruées constatent une alternance de règles abondantes (qui peuvent s’apparenter à des règles hémorragiques) et de cycles courts avec des règles plus légères.
Il faut garder en tête que les règles deviennent irrégulières avec des cycles très courts (15 jours) ou, au contraire, plus longs (30-32 jours) avec des flux abondants ou légers.
Très souvent, les règles s’arrêtent pendant plusieurs mois avant de reprendre.
Les changements hormonaux impactent le flux des règles. Et en la matière, il n’y a pas vraiment de règles (ahaha). Une seule chose est sûre, c’est que les menstruations se dérèglent (ok on arrête les jeux de mots) !
Le flux va varier d'un cycle à l'autre, mais aussi en fonction des femmes.
Ainsi, le sang menstruel peut devenir beaucoup plus abondant, parfois même avec l’apparition de caillots, ou le flux peut se faire plus léger, avec des menstruations qui durent moins longtemps.
Pour donner des chiffres génériques, qui ne représentent pas forcément ta situation, à partir de quarante ans, la fertilité diminue à 6% de chance de tomber enceinte à chaque cycle menstruel contre 25% de chance entre 18 et 25 ans.... Avec aussi un plus gros risque de fausse couche dès 40 ans.
La raison se trouve dans l’épuisement de la réserve ovarienne, si bien que les ovulations se font de plus en plus rares. Et la baisse de la progestérone aussi.